Passé 70 ans, beaucoup imaginent que l’assurance-vie perd de son intérêt. Pourtant, cette enveloppe reste un outil puissant pour faire fructifier son épargne, optimiser sa transmission et profiter d’avantages fiscaux encore très attractifs.

Un placement toujours souple et accessible

Il n’existe aucune limite d’âge légale pour souscrire ou alimenter un contrat d’assurance-vie : vous pouvez continuer à verser le montant et selon la fréquence que vous souhaitez. Le capital reste disponible à tout moment via un rachat partiel ou total, ou sous forme d’avance. Enfin, vous pouvez diversifier vos investissements entre fonds en euros sécurisés et unités de compte plus dynamiques, selon votre profil et vos objectifs.

Une fiscalité qui demeure avantageuse pour la succession

Les primes versées avant 70 ans bénéficient d’un abattement de 152 500 € par bénéficiaire (article 990 I du CGI), même si le contrat a été souscrit après le 20 novembre 1991. Les versements effectués après 70 ans profitent tout de même d’un abattement global de 30 500 € (article 757 B du CGI), partagé entre tous les bénéficiaires et contrats détenus. De plus, le conjoint survivant et le partenaire de PACS restent totalement exonérés de droits, quel que soit le montant reçu.

Des gains et abattements cumulables pour préparer l’avenir

Les intérêts et plus-values générés après 70 ans sont exonérés d’impôt sur le revenu (seuls les prélèvements sociaux à 17,20 % restent dus), ce qui permet à l’épargne de croître sans imposition supplémentaire. Cet avantage se cumule avec les abattements successoraux classiques (100 000 € par enfant, exonération totale pour le conjoint ou partenaire de PACS), offrant une double protection pour vos héritiers.
Conserver ou alimenter votre assurance-vie au-delà de 70 ans n’est pas seulement possible, c’est souvent recommandé pour sécuriser votre capital, bénéficier d’une fiscalité toujours attractive et préparer sereinement votre transmission. Pensez à vérifier régulièrement vos clauses bénéficiaires et, selon vos besoins, envisagez l’ouverture d’un second contrat pour optimiser davantage vos abattements.